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vendredi 21 septembre 2012

Lapinou

Voici le petit dernier de la famille "doudou", qui s'agrandit petit à petit... Celui-ci est, comme sa copine éléphante, d'inspiration Tilda. Fait en vitesse et entre deux (deux quoi? deux cahiers à corriger bien sûr! Il n'y a plus que ça dans ma vie en ce moment... c'est d'un joyeux, je ne vous dis que ça... Courage, plus que 10 mois! Pfffffffff!!!!!!!!!!!!!!!!!!!)

Le nez est moche car mal brodé... Je ne vaux plus rien après la classe!
Les copinettes du twirl l'ont bien aimé, alors on en fera peut-être pour le marché de noël...?
Merci à tous pour votre visite et vos éventuels commentaires!

vendredi 14 septembre 2012

Une petite robe pour l'éléphante

Bricolée à la hâte, une petite robe pour mademoiselle éléphante...

Un rectangle pour le haut et ... un rectangle (froncé) pour le bas...


Petit détail du noeud dans les "cheveux" et du point employé pour les ourlets.


Vue d'ensemble


Vue de dos: la robe est asymétrique! Une petite fantaisie! Moi, j'aime bien!
Voilà! Pas beaucoup de temps à cause d'une rentrée mouvementée et d'une classe surchargée. Mes batteries sont presqu'à plat (bien qu'on ait repris depuis à peine 2 semaines...) j'avais juste un peu de jus pour cette bricole! Et maintenant, vite au dodo! Bonne nuit à vous et merci pour vos com'!
Dès demain, Eléphantine rejoindra Céline, ma copinette du twirl, pour qui je l'ai spécialement réalisée!
Bisou à toi ma belle et merci pour tes commentaires!

lundi 3 septembre 2012

Un éléphant oups! j'me trompe! Une éléphante!

Juste parce que j'avais envie d'être en vacances jusqu'au bout, j'ai cousu ça hier soir, veille de reprise...
Elle serait encore plus belle avec une petite robe, mais ça y est, je ne suis plus en vacances, le stress de la rentrée est là et tout ce qu'il y a à faire avec... ça sent le débordement!
Modèle trouvé sur le net, issu de Tilda je pense car c'est bien le style...
Miss éléphante de près...

Assise...

Debout...

"Salut les amis, je suis entièrement articulée, je bouge tous mes membres avec aisance et élégance!"

 
Voilà, c'était un petit essai ! J'aime bien et en plus, trop facile à faire! Je suis en ce moment sur un gros projet que je ne peux malheureusement pas vous montrer car je dois le garder à l'abri des petits yeux indiscrets jusqu'au jour du passage du bonhomme rouge... Patience et merci de votre visite!

samedi 1 septembre 2012

challenge un mot des titres

L'enfant Océan
Jean-Claude Mourlevat

Enseignante en école primaire et maman de 2 enfants de 9 et 12 ans, je lis beaucoup d'ouvrages pour la jeunesse. Je suis toujours à la recherche d'une perle à partager avec mes petits. J'ai découvert Jean-Claude Mourlevat en lisant "La rivière à l'envers", un merveilleux roman plein de poésie, de rêve et d'amour... Je n'ai depuis cessé de lire toutes ses parutions et c'est donc tout naturellement que je me suis tournée vers "L'enfant Océan" pour participer pour la première fois à ce challenge.
Ce livre est une version moderne du "Petit Poucet". Rien n'y manque: les six frères tous jumeaux, le petit dernier qui, bien qu'il ait 10 ans, a la taille d'un enfant de 2 ans (le Poucet), l'ogre, les parents qui veulent se débarrasser de leurs enfants, les petits cailloux, les bottes de 7 lieues...
Mais ne cherchez pas ici la magie ou l'émerveillement du conte de fées de Charles Perrault. Tout, dans ce livre respire le 21ème siècle. Ca aurait pu être drôle, décalé, anachronique, comme cette version du petit chaperon rouge de Rémi Boiron dans "La danse des Mythes": Red Bandana prend son scooter et va chez sa grand'rem pour lui livrer une pizza et discute avec Ali Ben Saloup à un feu rouge...
Bien au contraire, ce n'est pas drôle du tout: ça transpire la zone et le glauque, c'est du "cas social" comme il nous arrive parfois d'en croiser à l'école...
Le père, qui crèverait plutôt que de demander l'aide sociale, qui bat ses gosses, qui va jusqu'à jeter dans le puits le cartable de Yann, notre Poucet, parce qu'il s'est mis en tête de faire ses devoirs, d'étudier: Ah! pas de ça chez moi!La mère qui n'est pas tendre non plus, qui fait taire le chien en lui jetant une poële sur la tête; l'ogre, sadique, qui ne va pas essayer de manger PoucetYann et ses frères, non, mais bien plutôt des les empêcher de manger et de boire en les enfermant dans sa résidence secondaire pendant une semaine entière, sans eau, sans électricité, toutes issues bloquées de l'extérieur...
C'est un vrai drame social qui se joue dans ce livre et ça pourrait être triste à pleurer, déprimant, s'il n'y avait dans tout ce noir une si belle lumière, Yann.
Ce tout petit enfant est un extraterrestre pour les autres, tous les gens qui le rencontrent: il ne parle jamais, pas un mot ne sort de sa bouche (c'est pourtant lui qui va guider ses 6 frères pendant tout le voyage qu'ils vont accomplir jusqu'à l'océan) les petits cailloux, c'est dans sa tête qu'il les a et pas dans ses poches (il est capable de trouver la direction de l'ouest en regardant simplement la couleur de la lumière dans le ciel); c'est le révolté de la famille, celui qui veut se sortir de cette condition critique (par l'étude) celui qui rêve d'autre chose, d'un ailleurs (l'océan et même l'autre côté de l'océan!), d'amour; celui qui ira jusqu'au bout...
Une histoire qu'on pourrait malheureusement lire dans les journaux (qui se complairaient dans les détails sordides dont ils aiment nous abreuver) mais qui, sous la plume de Jean-Claude Mourlevat revêt la lumière de l'espoir et du changement.
Mon fils a lu ce livre alors qu'il avait 10 ans, en CM2 avec sa maîtresse et il l'a beaucoup aimé.
Je n'ai pas un mot précis à proposer pour un futur challenge parce que j'aimerais bien que le titre comporte un ... prénom!! C'est possible ça, Calypso?